Cest donc une double condition du droit du sol qui s’applique : l’enfant et un de ses parents doivent être nés en France. Pour le reste, un enfant peut devenir français mais seulement à partir de ses 13 ans, et non depuis sa naissance, ce qui fera l’objet d’un autre article. Article1. - Le roi seul peut entretenir des relations politiques au dehors, conduire les négociations, faire des préparatifs de guerre proportionnés à ceux des Etats voisins, distribuer les forces de terre et de mer ainsi qu'il le jugera convenable, et en régler la direction en cas de guerre. Article 2. Lallocation aux adultes handicapés est versée aux personnes ayant un taux d'incapacité permanente : d'au moins 80%, ou compris entre 50 et 79 %. Dans ce cas, la personne doit remplir la condition supplémentaire d'avoir une restriction substantielle et durable pour l'accès à l'emploi. Vay Tiền Nhanh. Rechercher Interne GoogleRésultats par Messages Sujets Recherche avancéeDerniers sujets» Bon VendrediVen 4 Juil - 748 par Melgibson» Mes Tubages du moi de juilletJeu 3 Juil - 2110 par Melgibson» Bon DmancheDim 27 Avr - 833 par Melgibson» Bon VendrediVen 25 Avr - 945 par Melgibson» bON jEUDI 24 AVRILJeu 24 Avr - 350 par Melgibson» Bon Mercredi 23 avrilMer 23 Avr - 545 par Melgibson» Word ArtMar 22 Avr - 915 par Melgibson» GLACE CAFE SAUCE AU CAFEMar 22 Avr - 738 par Melgibson» Bon MardiMar 22 Avr - 720 par MelgibsonAoût 2022LunMarMerJeuVenSamDim12345678910111213141516171819202122232425262728293031 CalendrierSujets les plus actifsque la flamme de l'amitié ne s'eteigne jamais IL Y A 45 ANS UNE CHANSONles bonjours du mois de mars pour tous les malades en memoire de tous ceux qui nous ont quittésque l'espoir ne s'eteigne jamais ....faites voyager cette colombeles bonjours du mois de fevrier la bougie de la guerison la bougie de l'amour Sujets les plus vusque la flamme de l'amitié ne s'eteigne jamais les bonjours du mois de mars IL Y A 45 ANS UNE CHANSONla bougie de la guerison en memoire de tous ceux qui nous ont quittésles bonjours du mois de fevrier Tubes femmes sexy noir et blanc de melFemme cowboy sexy de melBONSOIR DE MARS 2013pour tous les malades Meilleurs posteursjoelle Melgibson Le deal à ne pas rater Cartes Pokémon Japon le display Pokémon Go de retour en stock sur ... Voir le deal joelle et ses anges Déconne entre nos anges AuteurMessageInvitéInvitéSujet A celle qui est restée en france Mer 9 Oct - 1051 Victor HUGO 1802-1885A celle qui est restée en FranceIMets-toi sur ton séant, lève tes yeux, dérange Ce drap glacé qui fait des plis sur ton front d'ange,Ouvre tes mains, et prends ce livre il est à livre où vit mon âme, espoir, deuil, rêve, effroi, Ce livre qui contient le spectre de ma vie,Mes angoisses, mon aube, hélas ! de pleurs suivie, L'ombre et son ouragan, la rose et son pistil, Ce livre azuré, triste, orageux, d'où sort-il ? D'où sort le blême éclair qui déchire la brume ?Depuis quatre ans, j'habite un tourbillon d'écume ; Ce livre en a jailli. Dieu dictait, j'écrivais ;Car je suis paille au vent. Va ! dit l'esprit. Je vais. Et, quand j'eus terminé ces pages, quand ce livre Se mit à palpiter, à respirer, à vivre, Une église des champs, que le lierre verdit, Dont la tour sonne l'heure à mon néant, m'a dit Ton cantique est fini ; donne-le-moi, poëte. - Je le réclame, a dit la forêt inquiète ;Et le doux pré fleuri m'a dit - Donne-le-moi. La mer, en le voyant frémir, m'a dit - PourquoiNe pas me le jeter, puisque c'est une voile !- C'est à moi qu'appartient cet hymne, a dit l'étoile. - Donne-le-nous, songeur, ont crié les grands les oiseaux m'ont dit - Vas-tu pas aux vivants Offrir ce livre, éclos si loin de leurs querelles ? Laisse-nous l'emporter dans nos nids sur nos ailes ! -Mais le vent n'aura point mon livre, ô cieux profonds ! Ni la sauvage mer, livrée aux noirs typhons, Ouvrant et refermant ses flots, âpres embûches ; Ni la verte forêt qu'emplit un bruit de ruches ;Ni l'église où le temps fait tourner son compas ; Le pré ne l'aura pas, l'astre ne l'aura pas,L'oiseau ne l'aura pas, qu'il soit aigle ou colombe, Les nids ne l'auront pas ; je le donne à la quand septembre en larmes revenait, Je partais, je quittais tout ce qui me connaît, Je m'évadais ; Paris s'effaçait ; rien, personne ! J'allais, je n'étais plus qu'une ombre qui frissonne, Je fuyais, seul, sans voir, sans penser, sans parler,Sachant bien que j'irais où je devais aller ;Hélas ! je n'aurais pu même dire Je souffre ! Et, comme subissant l'attraction d'un gouffre,Que le chemin fût beau, pluvieux, froid, mauvais,J'ignorais, je marchais devant moi, j' souvenirs ! ô forme horrible des collines ! Et, pendant que la mère et la soeur, orphelines, Pleuraient dans la maison, je cherchais le lieu noirAvec l'avidité morne du désespoir ; Puis j'allais au champ triste à côté de l'église ; Tête nue, à pas lents, les cheveux dans la bise, L'oeil aux cieux, j'approchais ; l'accablement soutient ; Les arbres murmuraient C'est le père qui vient ! Les ronces écartaient leurs branches desséchées ; Je marchais à travers les humbles croix penchées, Disant je ne sais quels doux et funèbres mots ; Et je m'agenouillais au milieu des rameaux Sur la pierre qu'on voit blanche dans la donc dormais-tu d'une façon si dure Que tu n'entendais pas lorsque je t'appelais ?Et les pêcheurs passaient en traînant leurs filets,Et disaient Qu'est-ce donc que cet homme qui songe ?Et le jour, et le soir, et l'ombre qui s'allonge,Et Vénus, qui pour moi jadis étincela,Tout avait disparu que j'étais encor là, suppliant celui qui nous exauce ;J'adorais, je laissais tomber sur cette fosse,Hélas ! où j'avais vu s'évanouir mes cieux,Tout mon coeur goutte à goutte en pleurs silencieux ;J'effeuillais de la sauge et de la clématite ;Je me la rappelais quand elle était petite,Quand elle m'apportait des lys et des jasmins,Ou quand elle prenait ma plume dans ses mains,Gaie, et riant d'avoir de l'encre à ses doigts roses ;Je respirais les fleurs sur cette cendre écloses,Je fixais mon regard sur ces froids gazons verts,Et par moments, ô Dieu, je voyais, à traversLa pierre du tombeau, comme une lueur d'âme !Oui, jadis, quand cette heure en deuil qui me réclameTintait dans le ciel triste et dans mon coeur saignant,Rien ne me retenait, et j'allais ; maintenant,Hélas !... - Ô fleuve ! ô bois ! vallons dont je fus l'hôte,Elle sait, n'est-ce pas ? que ce n'est pas ma fauteSi, depuis ces quatre ans, pauvre coeur sans flambeau,Je ne suis pas allé prier sur son tombeau !IIIAinsi, ce noir chemin que je faisais, ce marbreQue je contemplais, pâle, adossé contre un arbre,Ce tombeau sur lequel mes pieds pouvaient marcher,La nuit, que je voyais lentement approcher,Ces ifs, ce crépuscule avec ce cimetière,Ces sanglots, qui du moins tombaient sur cette pierre,Ô mon Dieu, tout cela, c'était donc du bonheur !Dis, qu'as-tu fait pendant tout ce temps-là ? - Seigneur, Qu'a-t-elle fait ? - Vois-tu la vie en vos demeures ? A quelle horloge d'ombre as-tu compté les heures ? As-tu sans bruit parfois poussé l'autre endormi ?Et t'es-tu, m'attendant, réveillée à demi ? T'es-tu, pâle, accoudée à l'obscure fenêtre De l'infini, cherchant dans l'ombre à reconnaître Un passant, à travers le noir cercueil mal joint,Attentive, écoutant si tu n'entendais pointQuelqu'un marcher vers toi dans l'éternité sombre ? Et t'es-tu recouchée ainsi qu'un mât qui sombre,En disant Qu'est-ce donc ? mon père ne vient pas ! Avez-vous tous les deux parlé de moi tout bas ?Que de fois j'ai choisi, tout mouillés de rosée,Des lys dans mon jardin, des lys dans ma pensée ! Que de fois j'ai cueilli de l'aubépine en fleur !Que de fois j'ai, là-bas, cherché la tour d'Harfleur, Murmurant C'est demain que je pars ! et, stupide, Je calculais le vent et la voile rapide,Puis ma main s'ouvrait triste, et je disais Tout fuit ! Et le bouquet tombait, sinistre, dans la nuit !Oh ! que de fois, sentant qu'elle devait m'attendre,J'ai pris ce que j'avais dans le coeur de plus tendrePour en charger quelqu'un qui passerait par là !Lazare ouvrit les yeux quand Jésus l'appela ;Quand je lui parle, hélas ! pourquoi les ferme-t-elle ?Où serait donc le mal quand de l'ombre mortelleL'amour violerait deux fois le noir secret,Et quand, ce qu'un dieu fit, un père le ferait ?IVQue ce livre, du moins, obscur message, arrive,Murmure, à ce silence, et, flot, à cette rive !Qu'il y tombe, sanglot, soupir, larme d'amour !Qu'il entre en ce sépulcre où sont entrés un jourLe baiser, la jeunesse, et l'aube, et la rosée,Et le rire adoré de la fraîche épousée,Et la joie, et mon coeur, qui n'est pas ressorti !Qu'il soit le cri d'espoir qui n'a jamais menti,Le chant du deuil, la voix du pâle adieu qui pleure,Le rêve dont on sent l'aile qui nous effleure !Qu'elle dise Quelqu'un est là ; j'entends du bruit !Qu'il soit comme le pas de mon âme en sa nuit !Ce livre, légion tournoyante et sans nombre D'oiseaux blancs dans l'aurore et d'oiseaux noirs dans l'ombre, Ce vol de souvenirs fuyant à l'horizon, Cet essaim que je lâche au seuil de ma prison, Je vous le confie, air, souffles, nuée, espace !Que ce fauve océan qui me parle à voix basse, Lui soit clément, l'épargne et le laisse passer ! Et que le vent ait soin de n'en rien disperser,Et jusqu'au froid caveau fidèlement apporteCe don mystérieux de l'absent à la morte !Ô Dieu ! puisqu'en effet, dans ces sombres feuillets,Dans ces strophes qu'au fond de vos cieux je cueillais,Dans ces chants murmurés comme un épithalamePendant que vous tourniez les pages de mon âme,Puisque j'ai, dans ce livre, enregistré mes jours,Mes maux, mes deuils, mes cris dans les problèmes sourds,Mes amours, mes travaux, ma vie heure par heure ;Puisque vous ne voulez pas encor que je meure,Et qu'il faut bien pourtant que j'aille lui parler ;Puisque je sens le vent de l'infini soufflerSur ce livre qu'emplit l'orage et le mystère ;Puisque j'ai versé là toutes vos ombres, terre,Humanité, douleur, dont je suis le passant ;Puisque de mon esprit, de mon coeur, de mon sang,J'ai fait l'âcre parfum de ces versets funèbres,Va-t'en, livre, à l'azur, à travers les ténèbres !Fuis vers la brume où tout à pas lents est conduit !Oui, qu'il vole à la fosse, à la tombe, à la nuit,Comme une feuille d'arbre ou comme une âme d'homme !Qu'il roule au gouffre où va tout ce que la voix nomme !Qu'il tombe au plus profond du sépulcre hagard,A côté d'elle, ô mort ! et que là, le regard,Près de l'ange qui dort, lumineux et sublime,Le voie épanoui, sombre fleur de l'abîme !VÔ doux commencements d'azur qui me trompiez, Ô bonheurs ! je vous ai durement expiés !J'ai le droit aujourd'hui d'être, quand la nuit tombe, Un de ceux qui se font écouter de la tombe, Et qui font, en parlant aux morts blêmes et seuls, Remuer lentement les plis noirs des linceuls, Et dont la parole, âpre ou tendre, émeut les pierres, Les grains dans les sillons, les ombres dans les bières,La vague et la nuée, et devient une voix De la nature, ainsi que la rumeur des bois. Car voilà, n'est-ce pas, tombeaux ? bien des années, Que je marche au milieu des croix infortunées, Échevelé parmi les ifs et les cyprès, L'âme au bord de la nuit, et m'approchant tout près,Et que je vais, courbé sur le cercueil austère, Questionnant le plomb, les clous, le ver de terre Qui pour moi sort des yeux de la tête de mort, Le squelette qui rit, le squelette qui mord, Les mains aux doigts noueux, les crânes, les poussières,Et les os des genoux qui savent des prières !Hélas ! j'ai fouillé tout. J'ai voulu voir le le mal en nous avec le bien se fond,J'ai voulu le savoir. J'ai dit Que faut-il croire ?J'ai creusé la lumière, et l'aurore, et la gloire,L'enfant joyeux, la vierge et sa chaste frayeur, Et l'amour, et la vie, et l'âme, - appris ? J'ai, pensif , tout saisi sans rien prendre ; J'ai vu beaucoup de nuit et fait beaucoup de cendre. Qui sommes-nous ? que veut dire ce mot Toujours ? J'ai tout enseveli, songes, espoirs, amours,Dans la fosse que j'ai creusée en ma poitrine. Qui donc a la science ? où donc est la doctrine ? Oh ! que ne suis-je encor le rêveur d'autrefois,Qui s'égarait dans l'herbe, et les prés, et les bois, Qui marchait souriant, le soir, quand le ciel brille, Tenant la main petite et blanche de sa fille, Et qui, joyeux, laissant luire le firmament, Laissant l'enfant parler, se sentait lentementEmplir de cet azur et de cette innocence !Entre Dieu qui flamboie et l'ange qui l'encense, J'ai vécu, j'ai lutté, sans crainte, sans remord. Puis ma porte soudain s'ouvrit devant la mort,Cette visite brusque et terrible de l'ombre. Tu passes en laissant le vide et le décombre,Ô spectre ! tu saisis mon ange et tu frappas. Un tombeau fut dès lors le but de tous mes ne puis plus reprendre aujourd'hui dans la plaine Mon sentier d'autrefois qui descend vers la Seine ; Je ne puis plus aller où j'allais ; je ne puis, Pareil à la laveuse assise au bord du puits, Que m'accouder au mur de l'éternel abîme ; Paris m'est éclipsé par l'énorme Solime ; La haute Notre-Dame à présent, qui me luit, C'est l'ombre ayant deux tours, le silence et la nuit, Et laissant des clartés trouer ses fatals voiles ; Et je vois sur mon front un panthéon d'étoiles ;Si j'appelle Rouen, Villequier, Caudebec,Toute l'ombre me crie Horeb, Cédron, Balbeck !Et, si je pars, m'arrête à la première lieue,Et me dit Tourne-toi vers l'immensité bleue !Et me dit Les chemins où tu marchais sont sur les nuits, sur les vents, sur les flots !A quoi penses-tu donc ? que fais-tu, solitaire ?Crois-tu donc sous tes pieds avoir encor la terre ?Où vas-tu de la sorte et machinalement ?Ô songeur ! penche-toi sur l'être et l'élément !Écoute la rumeur des âmes dans les ondes !Contemple, s'il te faut de la cendre, les mondes ;Cherche au moins la poussière immense, si tu veuxMêler de la poussière à tes sombres cheveux,Et regarde, en dehors de ton propre martyre,Le grand néant, si c'est le néant qui t'attire !Sois tout à ces soleils où tu remonteras !Laisse là ton vil coin de terre. Tends les bras,Ô proscrit de l'azur, vers les astres patries !Revois-y refleurir tes aurores flétries ;Deviens le grand oeil fixe ouvert sur le grand sur l'énigme où l'être se dissout,Sur tout ce qui naît, vit, marche, s'éteint, succombe,Sur tout le genre humain et sur toute la tombe !Mais mon coeur toujours saigne et du même côté. C'est en vain que les cieux, les nuits, l'éternité, Veulent distraire une âme et calmer un atome. Tout l'éblouissement des lumières du dôme M'ôte-t-il une larme ? Ah ! l'étendue a beau Me parler, me montrer l'universel tombeau, Les soirs sereins, les bois rêveurs, la lune amie ; J'écoute, et je reviens à la douce fleurs ! oh ! si j'avais des fleurs ! si Je pouvaisAller semer des lys sur ces deux froids chevets !Si je pouvais couvrir de fleurs mon ange pâle !Les fleurs sont l'or, l'azur, l'émeraude, l'opale !Le cercueil au milieu des fleurs veut se coucher ;Les fleurs aiment la mort, et Dieu les fait toucherPar leur racine aux os, par leur parfum aux âmes !Puisque je ne le puis, aux lieux que nous aimâmes,Puisque Dieu ne veut pas nous laisser revenir,Puisqu'il nous fait lâcher ce qu'on croyait tenir,Puisque le froid destin, dans ma geôle profonde,Sur la première porte en scelle une seconde,Et, sur le père triste et sur l'enfant qui dort,Ferme l'exil après avoir fermé la mort,Puisqu'il est impossible à présent que je jetteMême un brin de bruyère à sa fosse muette,C'est bien le moins qu'elle ait mon âme, n'est-ce pas ?Ô vent noir dont j'entends sur mon plafond le pas !Tempête, hiver, qui bats ma vitre de ta grêle !Mers, nuits ! et je l'ai mise en ce livre pour elle !Prends ce livre ; et dis-toi Ceci vient du vivantQue nous avons laissé derrière nous, Et, quoique de loin, reconnais ma voix, âme !Oh ! ta cendre est le lit de mon reste de flamme ;Ta tombe est mon espoir, ma charité, ma foi ;Ton linceul toujours flotte entre la vie et ce livre, et fais-en sortir un divin psaume !Qu'entre tes vagues mains il devienne fantôme !Qu'il blanchisse, pareil à l'aube qui pâlit,A mesure que l'oeil de mon ange le lit,Et qu'il s'évanouisse, et flotte, et disparaisse,Ainsi qu'un âtre obscur qu'un souffle errant caresse,Ainsi qu'une lueur qu'on voit passer le soir,Ainsi qu'un tourbillon de feu de l'encensoir,Et que, sous ton regard éblouissant et sombre,Chaque page s'en aille en étoiles dans l'ombre !VIIIOh ! quoi que nous fassions et quoi que nous disions,Soit que notre âme plane au vent des visions,Soit qu'elle se cramponne à l'argile natale,Toujours nous arrivons à ta grotte fatale,Gethsémani ! qu'éclaire une vague lueur !Ô rocher de l'étrange et funèbre sueur !Cave où l'esprit combat le destin ! ouvertureSur les profonds effrois de la sombre nature !Antre d'où le lion sort rêveur, en voyantQuelqu'un de plus sinistre et de plus effrayant,La douleur, entrer, pâle, amère, échevelée !Ô chute ! asile ! ô seuil de la trouble valléeD'où nous apercevons nos ans fuyants et courts,Nos propres pas marqués dans la fange des jours,L'échelle où le mal pèse et monte, spectre louche,L'âpre frémissement de la palme farouche,Les degrés noirs tirant en bas les blancs degrés,Et les frissons aux fronts des anges effarés !Toujours nous arrivons à cette solitude,Et, là, nous nous taisons, sentant la plénitude !Paix à l'ombre ! Dormez ! dormez ! dormez ! dormez ! Êtres, groupes confus lentement transformés !Dormez, les champs ! dormez, les fleurs ! dormez, les tombes !Toits, murs, seuils des maisons, pierres des catacombes,Feuilles au fond des bois, plumes au fond des nids, Dormez ! dormez, brins d'herbe, et dormez, infinis !Calmez-vous, forêt, chêne, érable, frêne, yeuse !Silence sur la grande horreur religieuse, Sur l'océan qui lutte et qui ronge son mors, Et sur l'apaisement insondable des morts !Paix à l'obscurité muette et redoutée, Paix au doute effrayant, à l'immense ombre athée,A toi, nature, cercle et centre, âme et milieu,Fourmillement de tout, solitude de Dieu ! Ô générations aux brumeuses haleines, Reposez-vous ! pas noirs qui marchez dans les plaines !Dormez, vous qui saignez ; dormez, vous qui pleurez !Douleurs, douleurs, douleurs, fermez vos yeux sacrés !Tout est religion et rien n'est imposture. Que sur toute existence et toute créature, Vivant du souffle humain ou du souffle animal, Debout au seuil du bien, croulante au bord du mal, Tendre ou farouche, immonde ou splendide, humble ou grande, La vaste paix des cieux de toutes parts descende ! Que les enfers dormants rêvent les paradis ! Assoupissez-vous, flots, mers, vents, âmes, tandis Qu'assis sur la montagne en présence de l'Être, Précipice où l'on voit pêle-mêle apparaître Les créations, l'astre et l'homme, les essieux De ces chars de soleil que nous nommons les cieux, Les globes, fruits vermeils des divines ramées, Les comètes d'argent dans un champ noir semées,Larmes blanches du drap mortuaire des nuits,Les chaos, les hivers, ces lugubres ennuis, Pâle, ivre d'ignorance, ébloui de ténèbres, Voyant dans l'infini s'écrire des algèbres, Le contemplateur, triste et meurtri, mais serein, Mesure le problème aux murailles d'airain, Cherche à distinguer l'aube à travers les prodiges, Se penche, frémissant, au puits des grands vertiges, Suit de l'oeil des blancheurs qui passent, alcyons, Et regarde, pensif, s'étoiler de rayons, De clartés, de lueurs, vaguement enflammées, Le gouffre monstrueux plein d'énormes 2 novembre 1855, jour des morts. InvitéInvitéSujet Re A celle qui est restée en france Mer 9 Oct - 1057 MERCI11 A celle qui est restée en france Page 1 sur 1 Sujets similaires» ET CELLE LA TU LA» A CELLE QUI TE DIT » ET CELLE DE LEMPLOYE» IL Y A CELLE QUE JE SUIS» Celle la est superPermission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumjoelle et ses anges Déconne entre nos angesSauter vers Le deal à ne pas rater Coffret Pokémon Ultra Premium Dracaufeu 2022 en français où le ... Voir le deal ESPERANCE,L'AUTRE VISAGE DE LARACHE LA POESIE DES GRANDS AuteurMessagekhalidLangue pendueNombre de messages 61Localisation Rabat/MarocDate d'inscription 14/05/2005Sujet A celle qui est restée en France -III- Dim 29 Mai - 1941 VÔ doux commencements d'azur qui me trompiez, Ô bonheurs ! je vous ai durement expiés !J'ai le droit aujourd'hui d'être, quand la nuit tombe, Un de ceux qui se font écouter de la tombe, Et qui font, en parlant aux morts blêmes et seuls, Remuer lentement les plis noirs des linceuls, Et dont la parole, âpre ou tendre, émeut les pierres, Les grains dans les sillons, les ombres dans les bières,La vague et la nuée, et devient une voix De la nature, ainsi que la rumeur des bois. Car voilà, n'est-ce pas, tombeaux ? bien des années, Que je marche au milieu des croix infortunées, Échevelé parmi les ifs et les cyprès, L'âme au bord de la nuit, et m'approchant tout près,Et que je vais, courbé sur le cercueil austère, Questionnant le plomb, les clous, le ver de terre Qui pour moi sort des yeux de la tête de mort, Le squelette qui rit, le squelette qui mord, Les mains aux doigts noueux, les crânes, les poussières,Et les os des genoux qui savent des prières !Hélas ! j'ai fouillé tout. J'ai voulu voir le le mal en nous avec le bien se fond,J'ai voulu le savoir. J'ai dit Que faut-il croire ?J'ai creusé la lumière, et l'aurore, et la gloire,L'enfant joyeux, la vierge et sa chaste frayeur, Et l'amour, et la vie, et l'âme, - appris ? J'ai, pensif , tout saisi sans rien prendre ; J'ai vu beaucoup de nuit et fait beaucoup de cendre. Qui sommes-nous ? que veut dire ce mot Toujours ? J'ai tout enseveli, songes, espoirs, amours,Dans la fosse que j'ai creusée en ma poitrine. Qui donc a la science ? où donc est la doctrine ? Oh ! que ne suis-je encor le rêveur d'autrefois,Qui s'égarait dans l'herbe, et les prés, et les bois, Qui marchait souriant, le soir, quand le ciel brille, Tenant la main petite et blanche de sa fille, Et qui, joyeux, laissant luire le firmament, Laissant l'enfant parler, se sentait lentementEmplir de cet azur et de cette innocence !Entre Dieu qui flamboie et l'ange qui l'encense, J'ai vécu, j'ai lutté, sans crainte, sans remord. Puis ma porte soudain s'ouvrit devant la mort,Cette visite brusque et terrible de l'ombre. Tu passes en laissant le vide et le décombre,Ô spectre ! tu saisis mon ange et tu frappas. Un tombeau fut dès lors le but de tous mes ne puis plus reprendre aujourd'hui dans la plaine Mon sentier d'autrefois qui descend vers la Seine ; Je ne puis plus aller où j'allais ; je ne puis, Pareil à la laveuse assise au bord du puits, Que m'accouder au mur de l'éternel abîme ; Paris m'est éclipsé par l'énorme Solime ; La haute Notre-Dame à présent, qui me luit, C'est l'ombre ayant deux tours, le silence et la nuit, Et laissant des clartés trouer ses fatals voiles ; Et je vois sur mon front un panthéon d'étoiles ;Si j'appelle Rouen, Villequier, Caudebec,Toute l'ombre me crie Horeb, Cédron, Balbeck !Et, si je pars, m'arrête à la première lieue,Et me dit Tourne-toi vers l'immensité bleue !Et me dit Les chemins où tu marchais sont sur les nuits, sur les vents, sur les flots !A quoi penses-tu donc ? que fais-tu, solitaire ?Crois-tu donc sous tes pieds avoir encor la terre ?Où vas-tu de la sorte et machinalement ?Ô songeur ! penche-toi sur l'être et l'élément !Écoute la rumeur des âmes dans les ondes !Contemple, s'il te faut de la cendre, les mondes ;Cherche au moins la poussière immense, si tu veuxMêler de la poussière à tes sombres cheveux,Et regarde, en dehors de ton propre martyre,Le grand néant, si c'est le néant qui t'attire !Sois tout à ces soleils où tu remonteras !Laisse là ton vil coin de terre. Tends les bras,Ô proscrit de l'azur, vers les astres patries !Revois-y refleurir tes aurores flétries ;Deviens le grand oeil fixe ouvert sur le grand sur l'énigme où l'être se dissout,Sur tout ce qui naît, vit, marche, s'éteint, succombe,Sur tout le genre humain et sur toute la tombe !Mais mon coeur toujours saigne et du même côté. C'est en vain que les cieux, les nuits, l'éternité, Veulent distraire une âme et calmer un atome. Tout l'éblouissement des lumières du dôme M'ôte-t-il une larme ? Ah ! l'étendue a beau Me parler, me montrer l'universel tombeau, Les soirs sereins, les bois rêveurs, la lune amie ; J'écoute, et je reviens à la douce ... A celle qui est restée en France -III- Page 1 sur 1 Sujets similairesPermission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumESPERANCE,L'AUTRE VISAGE DE LARACHE LA POESIE DES GRANDSSauter vers La couverture vaccinale correspond à la proportion de personnes vaccinées dans une population à un moment donné. Elle est le rapport entre le nombre de personnes correctement vaccinées, c'est-à-dire ayant reçu à un âge donné le nombre de doses requises, et le nombre total de personnes qui auraient dû l’être dans la même population. Pour un vaccin nécessitant plusieurs injections, on parle de couverture vaccinale 1 dose », 2 doses », 3 doses », rappel ». Ainsi, la couverture vaccinale pour une dose de vaccin rougeole-rubéole-oreillons ROR-1 à 24 mois en France correspond à la proportion d’enfants de France âgés de 24 mois qui a reçu au moins une dose de vaccin mesurer la couverture vaccinale ?La couverture vaccinale est un des indicateurs permettant de suivre et d’évaluer, avec les données d’incidence et de mortalité et les données séro-épidémiologiques, l’impact d’un programme de l’introduction d’une recommandation dans le calendrier vaccinal ou modification d’une recommandation déjà présente, les données de couverture vaccinale permettent d’affirmer si ces nouvelles recommandations ont été suivies d’effet dans la réalité, c'est-à-dire si elles ont été mises en pratique dans les catégories de la population auxquelles elles s’adressent. Ces données sont donc utiles pour savoir si un programme de vaccination est correctement appliqué. Elles sont essentielles car le maintien d’une couverture vaccinale élevée constitue un élément clé dans le contrôle des maladies infectieuses, permettant de protéger une population contre une maladie donnée. Un exemple est la poliomyélite, dont aucun cas autochtone n’a été rapporté depuis 1989 en France, et dont les niveaux de couverture vaccinale sont très individuelle et couverture dans une populationEn termes individuels, une personne correctement couverte par un vaccin c'est-à-dire correctement vaccinée est celle qui a reçu à un âge donné le nombre de doses recommandées à cet âge. Dans une population, la couverture vaccinale correspond à la proportion de cette population qui a été vaccinée. Pour qu’une maladie infectieuse à transmission strictement inter-humaine puisse être contrôlée voire éliminée par la vaccination, il est nécessaire d’obtenir un certain niveau de couverture vaccinale, qui dépend essentiellement de la transmissibilité de la maladie. Ainsi, par exemple, l’élimination de la rougeole nécessite un niveau de couverture vaccinale de 95 % chez le jeune enfant. En France, ce niveau n’a jamais été atteint depuis l’intégration de cette vaccination dans le calendrier vaccinal, ce qui explique l’épidémie qui a provoqué des milliers de cas entre 2008 et 2011 et la nouvelle épidémie qui a débuté fin déclarative et couverture confirméeAfin d’estimer la couverture vaccinale, le statut vaccinal d’une personne vaccinée ou non vaccinée est le plus souvent déterminé par les informations fournies par la personne elle-même, ou par ses parents pour les enfants. Ces informations sont fournies soit oralement enquête téléphonique par exemple, soit par écrit questionnaire envoyé par la poste et rempli à domicile par la personne elle-même. Ce sont des données déclaratives, recueillies dans de nombreuses enquêtes et notamment dans les grandes enquêtes en population réalisées en France. Leur fiabilité dépend de la capacité de la personne de se souvenir de son statut vaccinal et de répondre sincèrement. Pour cette raison, on préfère utiliser de données confirmées, c'est-à-dire des informations notées sur un document carnet de vaccination, carnet de santé, etc.. C’est le moyen utilisé en France pour estimer la couverture vaccinale chez le nourrisson et chez l’enfant plus grand. Les données confirmées sont plus fiables que les données déclaratives mais ne sont pas toujours disponibles ou quels groupes de la population mesurer la couverture vaccinale ?La couverture vaccinale est rarement mesurée dans l’ensemble de la population, mais plutôt dans des groupes spécifiques dans lesquels une vaccination est recommandée. Ainsi, la couverture vaccinale pourra être mesurée dans un groupe d’âge grippe chez les personnes âgées de 65 ans ou plus ;dans une catégorie professionnelle hépatite B chez les professionnels de santé ;dans une catégorie sociale BCG chez les enfants présentant un risque élevé de tuberculose ;dans une région géographique fièvre jaune en Guyane, seule région de France où cette vaccination est obligatoire.Quelles sont les principales sources de données de couverture vaccinale ?La couverture vaccinale peut être estimée à partir de différentes sources de données administratives correspondent au nombre de personnes vaccinées que l’on rapporte à la population qui aurait dû recevoir cette vaccination. En France c’est le dispositif utilisé pour estimer chaque année la couverture vaccinale contre la grippe, en rapportant le nombre de bons de prise en charge gratuite du vaccin utilisés au nombre de bons envoyés à la population cible de cette vaccination par les différents régimes d’Assurance les enquêtes par sondage, souvent mises en place pour répondre à un besoin ponctuel lorsqu’aucun autre dispositif ne permet d’obtenir les informations recherchées, les données sont recueillies sur un échantillon de la population. Les résultats pourront alors être extrapolés à l’ensemble de cette population lorsque l’échantillon a été sélectionné de façon certains pays mais pas en France où cet outil n’existe pas, la couverture vaccinale peut être estimée à partir de registres informatisés permettant de recueillir systématiquement ou de façon exhaustive des données vaccinales fournies par le personnel quatrième source de données est constituée par les ventes et les remboursements de vaccins. Les ventes de vaccins aux pharmacies constituent un indicateur de tendance car l’absence de dénominateur ne permet pas d’estimer la couverture vaccinale à partir de cette source. Au contraire, l’analyse des remboursements de vaccins présents dans les bases de données de l’Assurance maladie permet une estimation directe de la couverture vaccinale. Depuis 2013, Santé publique France a accès à la base quasi exhaustive des remboursements de soins par l’Assurance maladie, le datamart de consommation inter-régime, DCIR, dans le cadre du Système national des données de santé SNDS et utilise cette source de données en routine pour suivre la couverture sont les principaux dispositifs utilisés en France pour recueillir des données ? En France, la couverture vaccinale est estimée à travers différents dispositifs qui varient selon l’âge. Chez le nourrisson, les certificats de santé de l’enfant établis aux âges de 9 et surtout de 24 mois par le médecin traitant sont les principales sources de données de couverture vaccinale. Il s’agit d’un dispositif de routine à travers lequel des données vaccinales remontent depuis les départements pour être ensuite agrégées et analysées au niveau l’enfant entre 2 et 15 ans, la couverture vaccinale est estimée à travers un cycle d’enquêtes scolaires, réalisées alternativement auprès des enfants des classes de grande section de maternelle 6 ans, de cours moyen 2ème année 11 ans et de classe de 3ème 15 ans.Chez l’adulte, il n’existe pas de dispositif de collecte de routine. Les données de couverture vaccinale proviennent des Baromètres Santé de Santé publique France et, dans le passé, provenaient également de deux grandes enquêtes en population réalisées par l’Institut de Recherche et de Documentation en Economie de la Santé IRDES et par l’Institut national de la statistique et des études économiques Insee en étroite collaboration, pour le volet vaccinal, avec Santé publique France. A l’avenir, l’évaluation de la couverture vaccinale dans cette catégorie de la population reposera sur des outils nouveaux qui font actuellement l’objet d’ à tout âge, et en dehors des enquêtes par sondage, la couverture vaccinale est estimée à partir des données de remboursements de vaccins grâce à la mise à disposition de Santé publique France des bases de données informationnelles de l’Assurance Maladie. Ce dernier dispositif est particulièrement intéressant pour détecter rapidement des modifications de couverture vaccinale et chez l’enfant pour compléter les données disponibles à partir des certificats de santé et des enquêtes en milieu scolaire.

a celle qui est restée en france